7/27/2006

Uh-oh...

J'ai écrit à l'Université de Montréal pour avoir des informations sur le programme de maîtrise en physique médicale puisque, après tout, septembre 2007 arrive à grands pas! J'ai été un peu inquiété d'apprendre qu'ils reçoivent entre 15 et 20 demandes d'admission par année, mais qu'ils en acceptent que 4 ou 5.

Uh-oh...

C'est vraiment pas beaucoup, ça. On m'a dit que la décision est basée sur le dossier scolaire, l'expérience de recherche et une entrevue. Bref, l'affaire n'est pas autant dans le sac que je le croyais.

C'est ainsi qu'il faut sérieusement que je pense à un second et même un troisième choix pour ma maîtrise. Auparavant, je voulais faire ma maîtrise en physique des particules à Montréal. Je ne suis plus certain si ce domaine m'intéresse autant.

Or, je voudrais vraiment aller à Montréal. J'aime la ville, l'université me paraît très bien, je pourrais faire du karaté avec Sensei Katsumata... Mais ces temps-ci, je suis plus intéressé par la physique médicale.

L'Université Laval offre un programme de maîtrise en physique médicale, donc ça serait une option. Québec, c'est une superbe ville. Mais je n'ai pas vraiment le goût de m'entraîner avec Dany Martel... Je pourrais me trouver un autre club. Peut-être un style différent.

Puis, l'Université Carleton, à Ottawa, offre également un programme de maîtrise en physique médicale. L'avantage de cette option, c'est que c'est en Outaouais. Probablement que je resterais avec ma mère et mon frère. Après tout, ça serait un peu idiot de déménager en appart et de dépenser de l'argent pour mon logement quand j'ai un toit gratuit disponible. Je pourrais rester à mon cher dojo. Mais l'université est anglophone.

Finalement, je pourrais *grande inspiration* mettre la physique de côté et faire un baccalauréat en linguistique à l'Université d'Ottawa! C'est une option que je considère souvent... mais je ne sais pas trop... Si je décide de retourner à la physique plus tard, ça risque d'être difficile de me remettre dedans et de faire une maîtrise. Je devrais peut-être me débarrasser de la physique tout de suite. Je veux dire, je devrais peut-être faire ma maîtrise et mon doctorat tout de suite après mon bacc et seulement ensuite aller en linguistique si je veux... mais ça m'étonnerait qu'après un bacc, une maîtrise et un doc, je veuille encore rester à l'université. Je risque d'en avoir plein mon casque d'étudier!

Oh là là! Décision, décision...

~Marc

4 commentaires:

Jag a dit...

Mon opinion: fais une demande à toutes les unis. On ne perd rien à se faire accepter à plusieurs places qu'on pourra filtrer selon les préférences en temps et lieu.

Pour ce qui est de linguistique, je vois ça comme un intérêt digne de suivre des cours mais pas assez pour en faire une profession. Si tu me permets, comme ma mythilogie. Va aussi loiin que tu peux en physique afin d'avoir la job qui te plait et qui pourrait payer tes études en linguistique si tu es toujours intéressé.

Marc a dit...

Pourquoi ne crois-tu pas que je pourrais faire carrière en linguistique? Tu sais que ça fait longtemps que je pense enseigner et ça serait GÉNIAL d'enseigner la linguistique à l'université! Et puis mon amie Geneviève (Bernard) s'est trouvé un emploi d'été en linguistique au Ministère de la Justice... et son salaire est fort alléchant aussi! Donc, je crois que tu as une fausse conception des débouchés en linguistique. :p

Et pour ce qui est de la job qui me plaît, justement je me questionne si la physique c'est pour moi. Comme je l'ai déjà mentionné, mon stage m'a fait découvrir des choses... Entre autres, que la recherche de très haut niveau ne me plaît pas trop. C'est tellement spécifique que parfois, ça me lève le coeur et je me demande ce que je fais ici. *sigh* C'est qu'à un moment donné, tu lis un titre d'article comme "Magnetic anisotropy and geometrical frustration in the Ising spin-chain system Sr5Rh4O12" et tu te dis, franchement!

C'est un peu pour ça que je voulais aller en physique médicale. Au moins, je travaillerais sur des techniques pour aider les gens! Mais encore là, à un certain niveau, ça devient pas mal abstrait.

Pour ce qui est d'appliquer à toutes les universités, ce n'est pas si simple que ça à la maîtrise. Pour les études supérieures, on recommande de se trouver un directeur de thèse AVANT même d'appliquer. Normalement, tu te trouves un prof qui accepte de te superviser et ensuite, tu remplis les formulaires de demande et tu appliques. Dans le cas où tu ne trouves pas de directeur, tu peux quand même appliquer et le département va faire circuler ton dossier. Mais c'est beaucoup moins efficace. Et ça l'a un grand désavantage. Si tu te trouves ton propre directeur, alors c'est toi qui choisis ton projet, en quelque sorte. Tu regardes sur quoi travaille le prof, et tu choisis un prof dont le travail t'intéresse. Si au contraire, tu appliques sans avoir trouvé de directeur, alors tu n'as pas de contrôle sur le projet sur lequel tu vas te retrouver.

Un autre problème, c'est que je me sentirais mal de contacter un prof pour lui dire: "Écoutez, vous êtes mon deuxième choix. Si je ne suis pas accepté à Montréal, voulez-vous me prendre?"

Je crois que je vais en parler à mes profs d'Ottawa. Soit à Jean-François ou à Dr Joos. Ils sauront sûrement me conseiller.

Merci pour ton opinion quand même, c'est très apprécié!

Weichuen You a dit...

Je pense que tu comprends tres bien ce qu'il te faut faire. Lorsque tu prendras l'action comme parler avec les profs, contacter les universites etc, petit a petit tu elimineras certains choix etc. Mais tu sais, ce n'est que mon avis.

Tu as raison en disant que c'est tres important de chercher un prof. Cela sera plus facile d'etre accepte ainsi...

Marc a dit...

Merci pour les bons mots, Weichuen!